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L’externalisation, levier stratégique du succès dans le Private Equity

Introduction – L’évolution du paysage du Private Equity
En 2025, l’environnement des fonds d’investissements n’a jamais été aussi
concurrentiel ni aussi exigeant. Avec des niveaux record de capital non
déployé, une compétition accrue pour les meilleures opportunités et des
attentes croissantes des investisseurs en matière de transparence et de
reporting, les entreprises de Private Equity font face à une pression
opérationnelle sans précédent. Pourtant, de nombreuses équipes restent
freinées par des tâches manuelles, des systèmes CRM obsolètes et des
capacités limitées au niveau du back-office. Parallèlement, les obligations
réglementaires se multiplient, notamment autour de la conformité ESG
(Environnement, Social, Gouvernance) et des dispositifs de lutte contre le
blanchiment d’argent.


Pour faire face à la pression sur les marges et à la complexité croissante de
leurs opérations, de plus en plus d’acteurs du Private Equity se tournent vers
l’externalisation des processus opérationnels (BPO). Cette approche
s’impose comme une stratégie clé pour améliorer l’efficacité, réduire les
coûts et se concentrer sur les activités principales comme la recherche et la
réalisation d’investissements.


L’impact de l’externalisation dans le Private Equity
Externaliser certaines fonctions permet aux fonds de déléguer des activités
comme la recherche d’investissements, la due diligence, ou encore la
gestion administrative et financière à des équipes externes spécialisées.
Cette approche offre un double avantage pour les entreprises de Private
Equity : réduction des coûts et accès à une expertise pointue sans alourdir
leurs structures internes.
Une récente étude révèle que plus de 70 % des fonds externalisent leurs
opérations back-office pour réduire les coûts, améliorer l’expérience client et
accroître leur efficacité. Deloitte indique également que 68 % des
gestionnaires considèrent l’externalisation comme un levier essentiel pour
limiter les risques et optimiser les processus. Selon Harvard Business
Review l’externalisation permet de réduire les dépenses opérationnelles de
20 à 30 %. Elle favorise également une meilleure relation avec les
investisseurs : selon WisdomTree, plus de 80% des conseillers qui
externalisent constatent une amélioration de leurs interactions clients, et
50% observent une baisse nette de leurs coûts. Grâce à des solutions
externalisées comme la gestion de la relation investisseurs (CRM, reporting,
communication), les fonds peuvent désormais allier proximité et
professionnalisme tout en restant centrés sur leur stratégie d’investissement.


Les grandes tendances de l’externalisation dans le Private
Equity

L’externalisation dans le Private Equity connaît une accélération, portée par
plusieurs tendances structurantes :

  1. Une concurrence accrue pour les meilleures opportunités
    Selon le rapport mondial sur le Private Equity de Bain & Company, le niveau
    mondial de capital non déployé (dry powder) a atteint environ 1,2 billion de
    dollars en 2025. Dans ce contexte ultra-concurrentiel, les fonds ont recours
    au BPO (externalisation) pour identifier plus rapidement les deals, affiner
    leurs modèles financiers et réduire leurs coûts d’analyse.
  2. Montée en puissance des secteurs de niche
    Alors que les segments d’investissement traditionnels deviennent de plus en
    plus saturés, les fonds de Private Equity se tournent vers des secteurs
    émergents offrant à la fois innovation, performance et durabilité. Les
    technologies, la santé, les infrastructures et les énergies renouvelables
    constituent désormais des relais de croissance majeurs.
    Dans la technologie, l’essor de l’intelligence artificielle transforme à la fois les
    stratégies d’investissement et les modes de création de valeur. L’IA n’est
    plus perçue comme un simple secteur porteur : elle devient un levier
    transversal de performance, permettant aux fonds d’optimiser l’évaluation
    des opportunités, la gestion opérationnelle et la croissance des sociétés en
    portefeuille.
    Le secteur de la santé et des biotechnologies affiche également une
    résilience remarquable. En 2024, la valeur globale des opérations y a
    progressé de près de 18 %, portée par la télésanté, les dispositifs médicaux
    et la santé digitale. Ces segments combinent innovation technologique et
    utilité sociale, renforçant leur attractivité pour les investisseurs à long terme.
    Enfin, la transition énergétique s’impose comme un axe d’investissement
    incontournable. L’investissement mondial dans l’énergie propre a atteint 2
    billions de dollars en 2024, et le marché devrait passer de 1 051 milliards de
    dollars en 2023 à 3 638 milliards d’ici 2031. Cette montée en puissance de
    secteurs de niche à forte composante technologique et durable conduit de
    plus en plus de fonds à externaliser la recherche sectorielle et la due
    diligence afin de diversifier leurs portefeuilles.
  3. L’essor des critères ESG
    La finance durable s’impose désormais comme un pilier central du Private
    Equity. En 2023, les encours mondiaux des fonds privés intégrant des
    critères ESG ont atteint 622 milliards de dollars, contre seulement 43
    milliards en 2019 selon Paper Jam, soit une croissance annuelle moyenne de
    plus de 95 %. Selon la Luxembourg Sustainable Finance Initiative (LSFI),
    près de 36,5 % des actifs privés analysés relèvent déjà de stratégies ESG,
    portées par un cadre réglementaire européen de plus en plus strict et par la
    demande croissante des investisseurs.
    Face à ces exigences accrues, les sociétés de Private Equity externalisent
    de plus en plus la surveillance de leurs engagements ESG afin d’assurer la
    conformité, d’améliorer la qualité du reporting extra-financier et de réduire
    les coûts internes liés à la collecte et à l’analyse des données.
  4. Expansion internationale
    Les flux d’investissement s’accélèrent vers les marchés émergents d’Asie et
    d’Amérique latine.
    Pour pénétrer efficacement ces nouvelles zones, les fonds externalisent des
    fonctions critiques telles que la recherche réglementaire et les analyses de
    marché locales.
  5. L’intégration de l’intelligence artificielle
    Une étude menée par EY auprès de 1 200 dirigeants indique que 70 %
    d’entre eux considèrent l’adoption de l’IA comme une condition de survie
    face à la concurrence.
    L’externalisation technologique (notamment pour le traitement de données,
    la modélisation prédictive et l’analyse de marché) permet d’améliorer la prise
    de décision et de rationaliser les processus de due diligence.

Les services de Novacia pour le Private Equity
Novacia accompagne les entreprises de Private Equity sur l’ensemble du
cycle d’investissement, du sourcing à la gestion de portefeuille. Nos équipes
d’experts peuvent vous accompagner dans l’identification des opportunités,
la réalisation des due diligences et la structuration de leurs levées de fonds.
Nous assurons également la gestion administrative et comptable des fonds,
incluant la valorisation des portefeuilles, la production des rapports
réglementaires et le suivi des indicateurs de performance. Enfin, Novacia
contribue à la création de valeur post-investissement à travers des outils
d’analyse financière, de planification stratégique et de reporting avancé,
permettant à chaque client d’optimiser la performance globale de ses
participations.